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Le pétrole en berne après l'Opep+ et les stocks américains

cours de cloture du petroleLondres: Les prix du pétrole ont fortement baissé mercredi malgré la décision des pays exportateurs de pétrole de l'OPEP+ d'augmenter leur production, mais de façon quasi dérisoire, et après le net gonflement des réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a perdu 3,73% à 96,78 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en septembre est tombé de 3,98% à 90,66 dollars.

Les pays de l'OPEP+ -- l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés -- ont décidé "d'augmenter la production (...) de 100.000 barils par jour pour le mois de septembre" lors d'une réunion par visioconférence à Vienne, a annoncé l'alliance dans un communiqué mercredi.

Mais cette mince augmentation, "la plus petite de l'histoire de l'OPEP+, ne fera pas grand-chose pour aider la crise énergétique mondiale en cours", a ironisé Edward Moya, analyste pour Oanda interrogé par l'AFP.

D'autant qu'une "augmentation des quotas n'est pas synonyme d'augmentation de la production", a fait remarquer Edward Gardner, de Capital Economics, l'alliance ne parvenant pas régulièrement à remplir ses objectifs de production fixés.

L'OPEP+ n'a en effet retrouvé ses niveaux de production pré-pandémie que sur le papier.

"Il est probable que l'administration Biden se sente déçue, étant donné que ses appels à l'Arabie saoudite ont donné peu de résultats", a affirmé à l'AFP Han Tan, analyste chez Exinity.

Loin de ses propos sur un État "paria" en raison de l'assassinat du journaliste dissident Jamal Khashoggi, Joe Biden s'est rendu pour la première fois en tant que président des États-Unis en Arabie saoudite mi-juillet, espérant convaincre Ryad d'ouvrir ses vannes de brut.

Cette augmentation quasi dérisoire de la production du groupe peut être vue comme "un geste symbolique" vers le président américain, estime Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.


Mais les analystes affirment globalement qu'il sera difficile pour Joe Biden de présenter la décision comme une victoire.

En parallèle, les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont nettement augmenté la semaine dernière (+4,5 millions de barils), de manière inattendue, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), accentuant immédiatement les pertes des deux références du brut.

"La demande d'essence a été très faible. C'est assez brutal", a réagi Andrew Lebow, de Commodity Research Group.

"Cela montre que la consommation d'essence n'est pas revenue à son niveau d'avant la pandémie de Covid-19", a souligné l'analyste, alors que le marché misait au contraire sur une forte saison des déplacements aux États-Unis cet été après l'éteignoir de la pandémie.

(c) AFP

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