Le pétrole en légère baisse avant l'Opep+
Vers 09H10 GMT (11H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 0,76% à 99,28 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en septembre baissait quant à lui de 0,59%, à 93,34 dollars.
Ces indices sont considérés comme des baromètres de la croissance car ils sont des indicateurs clés de l'activité manufacturière d'un pays.
Ces données manufacturières décevantes ont renforcé les craintes d'une "récession qui se profile à l'horizon, un scénario qui implique une baisse de la demande future de pétrole", explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
Tous les regards sont désormais tournés vers l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix partenaires au sein de l'accord OPEP+, qui se réunissent mercredi à Vienne, le siège du groupe.
Sur le papier, l'OPEP+ a mis un terme aux réductions de la production opérées en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19 et de l'effondrement de la demande, "bien que de nombreux membres aient du mal à respecter leurs quotas totaux", note Stephen Innes.
"D'octobre 2021 à juin 2022, la production a été largement inférieure aux augmentations promises", poursuit-il.
La rencontre par visioconférence est entourée de beaucoup plus d'incertitudes que les réunions précédentes, l'alliance n'évoluant plus selon "une trajectoire préétablie", souligne Craig Erlam, d'Oanda.
"La décision qui sera prise cette semaine nous dira à quel point le groupe est encore uni, à quel point il est déterminé à rééquilibrer le marché et si le président (américain Joe) Biden a une quelconque influence sur le cartel", estime-t-il.
Le dirigeant américain s'est rendu au Moyen-Orient et a plaidé à Ryad pour une augmentation de la production saoudienne lors d'une visite controversée.
Selon M. Evangelista, qui cite des observateurs du marché, la réunion "pourrait aboutir à l'annonce d'une augmentation de la production au cours du mois de septembre".
M. Innes estime quant à lui qu'une augmentation de production serait "peu probable".
(c) AFP