Le pétrole se reprend après un plongeon, le marché reste tendu
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en septembre, prenait 1,12% à 100,60 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, pour livraison en août, gagnait quant à lui 1,21% à 97,00 dollars.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., référence de l'or noir en Europe, a clôturé mardi sous les 100 dollars le baril, une première depuis le mois d'avril.
"Les craintes d'un ralentissement de l'économie mondiale, de nouveaux blocages en Chine et d'un dollar américain fort" ont contribué aux baisses des prix cette semaine, assure Victoria Scholar.
En effet, la montée du dollar décourage les acheteurs de pétrole, car un billet vert fort réduit le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
L'assombrissement des perspectives de l'économie mondiale fait consensus parmi les analystes.
Cependant, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) affiche "un visage optimiste face aux défis économiques", note Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.
L'alliance a estimé dans son rapport mensuel de juillet, publié mardi, que la croissance de la demande de pétrole va se poursuivre en 2023, mais à un rythme un peu moins soutenu.
"L'OPEP ne semble pas perturbée par les risques de ralentissement de l'économie mondiale", affirme M. Brennock, qui note par ailleurs que l'offre de l'alliance est restée "largement insuffisante" pour le mois de juin.La production de brut du cartel a crû en juin de 234.000 barils par jour par rapport à mai, pour atteindre quelque 28,72 millions de barils par jour, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport.
Un résultat encore loin de l'objectif que le groupe s'est fixé, soulignant "l'incapacité de l'OPEP à augmenter sa production", poursuit l'analyste.
Pour Stephen Brennock, l'insuffisance de l'offre de brut devrait persister dans les mois à venir. "Un retour à un marché équilibré n'est pas pour demain", affirme-t-il.
L'attention se porte désormais sur les "données clés" de l'inflation américaine, souligne Victoria Scholar, "qui auront un impact sur la valeur du dollar et par conséquent sur le prix du pétrole".
(c) AFP