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Le pétrole, en petite baisse, craint un ralentissement de l'économie

cours du petroleLondres: Les prix du pétrole étaient en légère baisse vendredi, lestés par les craintes d'un ralentissement économique mondiale qui minerait la demande, même si les craintes quant à l'approvisionnement restent parmi les préoccupations du marché.
Vers 09H35 GMT (11H435 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en septembre, perdait 0,26% à 104,38 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, pour livraison en août, fléchissait quant à lui de 0,44% à 102,28 dollars.

Les deux références du pétrole étaient en baisse, "les investisseurs pétroliers doutant de plus en plus de la résilience de la demande mondiale", note Han Tan, d'Exinity.

Les cours du brut se maintenaient toutefois au-dessus du seuil psychologique des 100 dollars le baril, après une semaine très volatile.

"Les marchés continuent de penser que les hausses de taux de la Fed (Réserve fédérale) entraîneraient finalement une récession aux États-Unis qui éroderait la demande de matières premières", poursuit l'analyste.

Et ce, malgré l'optimisme dont fait preuve l'un des responsables de la Fed.

Christopher Waller, un des gouverneurs de la banque centrale américaine, a en effet affirmé jeudi qu'il pensait que "certaines des craintes d'inflation ou de récession sont un peu exagérées".


Il a également répété qu'il était favorable à une nouvelle hausse des taux directeurs de trois-quarts de points de pourcentage lors de la prochaine réunion les 26 et 27 juillet, ce qui devrait être "suffisant pour juguler l'inflation sans provoquer une véritable récession sévère", selon lui.

"Pourtant, la menace d'une baisse de l'offre plane" toujours, fait valoir Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, même si cela ne suffit pas à "contrebalancer les craintes d'une baisse de la demande".

Jeudi, un tribunal russe a ordonné la suspension pendant 30 jours des expéditions de pétrole en provenance du Kazakhstan via un oléoduc débouchant sur le port russe de Novorossiisk, en mer Noire.

Le consortium exploitant l'oléoduc a fait appel, ce qui a suspendu la décision judiciaire pour le moment, a indiqué le ministre kazakh de l'Energie.

En parallèle, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) apparaît comme étant proche du maximum de ses capacités de production, de nombreux pays luttant également pour atteindre leurs quotas.

(c) AFP

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