Le pétrole se reprend avec les inquiétudes quant à l'offre de brut
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août montait de 1,30% à 111,48 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison le même mois, gagnait quant à lui 1,31% à 105,64 dollars.
Dans un contexte d'action de plus en plus agressive des banques centrales pour lutter contre l'inflation en relevant leurs taux directeurs, et d'indicateurs économiques toujours plus décevants, les perspectives économiques sont inquiétantes, estime l'analyste.
Jeudi, au deuxième jour de son audition annuelle devant le Congrès à Washington, le patron de la Réserve fédérale Jerome Powell a redit que la lutte contre l'inflation, au plus haut depuis 40 ans, restait "inconditionnelle".
"La demande de produits pétroliers chuterait en cas de récession", explique Ole R. Hvalbye, analyste chez Seb. "Les marges astronomiques actuelles des raffineries s'effondreraient et un facteur haussier essentiel pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. s'évaporerait."
"Cela dit, le consensus reste que le marché pétrolier connaîtra une forte demande et une offre restreinte pendant les mois d'été", rappelle Tamas Varga.
L'offre reste serrée en raison des sanctions contre la Russie et des difficultés de production de certains pays de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés (OPEP+).
"Après les appels répétés des États-Unis et d'autres pays occidentaux consommateurs de pétrole", l'alliance avait finalement accepté d'augmenter ses objectifs de production pour juillet et août, mais "il est peu probable que le groupe pompe autant qu'il le souhaite", affirme M. Varga.De nombreux analystes s'attendent à ce que le groupe n'atteigne pas ses quotas de production, alors que nombre de ses membres n'ont jamais respecté leurs objectifs.