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Les prix du pétrole poursuivent leur hausse

cours du petroleZurich: Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse jeudi, à rythme toutefois très modéré, le baril de brut américain ayant approché la veille au soir son plus haut niveau en 13 ans.
Le mouvement s'inscrit dans un contexte d'accélération de la demande, en particulier pour l'essence aux Etats-Unis, favorisé aussi par le relâchement progressif des mesures de confinement en Chine, alors que le marché de l'offre demeure extrêmement tendu.

Jeudi vers 07h45, le baril de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain pour livraison en juillet se négociait à 122,18 dollars, soit une infime hausse de 0,06%. La veille au soir, il avait grimpé à 122,11 dollars, un bond de 2,26%, se rapprochant de 123,70 affichés début mars en fin de journée, un sommet depuis 2008.

Quant aux 159 litres de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, avec échéance en août, ils progressaient de 0,11% à 123,72 dollars, après une envolée de 2,49%, à 123,58 dollars mercredi soir. En petite hausse jusque-là, les cours du brut ont été propulsés par la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole aux États-Unis.

L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a pourtant fait état d'une hausse des stocks commerciaux (+2,1 millions de barils), alors que les analystes anticipaient une baisse marquée, de 2,5 millions de barils. En apparence, cette surprise était favorable à une baisse des prix, mais ce gonflement des stocks commerciaux a été plus que compensé par la contraction des réserves stratégiques américaines, qui ont fondu de 7,3 millions de barils, un record absolu sur une semaine.

Les réserves stratégiques, dans lesquelles le gouvernement Biden a décidé de puiser massivement pour tenter, en vain jusqu'ici, de faire descendre les prix, sont désormais à leur plus bas niveau depuis 1987. Au total, les stocks américains ont donc reculé de 5,2 millions de barils.

En outre, John Kilduff, d'Again Capital, a fait valoir que le fort repli des exportations de brut sur la semaine, qui explique en partie la hausse des stocks commerciaux, était "probablement une anomalie", due à un décalage d'enregistrement par les douanes américaines. "Donc personne n'a été rassuré par ça", a-t-il prévenu.

Le rapport de l'EIA a aussi montré que la demande d'essence continuait de grimper aux États-Unis, bien que les prix enregistrent des records quotidiens depuis plusieurs semaines. Elle a atteint, la semaine dernière 9,2 millions de barils par jour, pour la première fois cette année.

"Même avec les prix que payent les automobilistes américains, la demande d'essence n'est toujours pas affectée", a insisté John Kilduff, "et cela met l'industrie sous pression." L'analyste voit le sommet de 130,50 dollars, atteint par le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. en séance début mars pour la première fois depuis 2008, comme le prochain seuil test pour les cours du brut. "Si on le dépasse, c'est l'escalade, probablement jusqu'à 150, voire au-delà."


"Avec le rythme de consommation actuel, nous sommes très loin du pic (des cours), parce que la Chine n'est pas encore repartie" à plein régime alors que le pays sort à peine des plusieurs semaines de confinements, a prévenu mercredi, lors d'une conférence en Jordanie, le ministre émirati de l'Énergie Suhail al-Mazrouei.

Le dirigeant a reconnu que la production totale des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l'accord OPEP+ était actuellement inférieur de 2,6 millions de barils par jour aux objectifs qu'ils se sont eux-mêmes fixés. "C'est beaucoup", a-t-il reconnu, ce qui tempère l'annonce surprise, la semaine dernière, d'un relèvement plus important que prévu de la production du groupe en juillet, à 648'000 barils supplémentaires par jour contre 432'000 attendus.

(c) AFP

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