🛢️USA: les stocks de pétrole baissent moins que prévu, production stable
Durant la semaine achevée le 20 mai, les stocks d'or noir ont diminué d'un million de barils en net, alors que les analystes attendaient un repli de 2,1 millions, pour s'établir à 419,8 millions.
Cette contraction moins marquée que prévu est à relativiser, car dans le même temps, les réserves stratégiques de pétrole brut ont de nouveau fortement baissé, de 6 millions de barils, durant la même période.
Quant aux stocks d'essence, ils sont ressortis inférieurs de 500.000 barils à ceux de la semaine précédente, une diminution moindre que les 1,6 million anticipés par les analyses.
"C'est un rapport qui n'est pas concluant", a réagi Robert Yawger, de Mizuho Securities. "Il n'a résolu aucune des questions qui entourent le marché de l'énergie."
Alors qu'ils étaient résolument orientés à la hausse, les cours du brut ont perdu de leur élan après la publication.
Vers 15H20 GMT, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet gagnait 0,19% à 113,78 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, également pour juillet, prenait lui 0,27% à 110,07 dollars.
Pour l'analyste, le principal chiffre à en retenir est le taux d'utilisation des capacités de raffinage, qui est monté de 91,8% à 93,2%, soit son plus haut niveau depuis décembre 2019, avant la pandémie.
"On essaye de monter en puissance et de fabriquer le plus d'essence possible, avant la saison des déplacements, mais on n'y parvient pas", a souligné Robert Yawger, rappelant que les stocks d'essence avaient légèrement reflué sur la semaine.
Il a néanmoins relevé que les réserves de produits distillés, qui comprennent notamment le gasoil, avaient augmenté de 1,6 million de barils, ce qui pourrait ôter un peu de pression aux prix de ce carburant, qui flirtent avec des records historiques.
Durant la semaine achevée le 20 mai, la production américaine de brut s'est stabilisée à 11,9 millions de barils par jour. "Les gens espèrent voir davantage de production pour qu'on puisse envoyer plus de barils aux raffineries" et reconstituer une partie des stocks, a expliqué Robert Yawger.
(c) AFP