NYC / Stocks aux USA: Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de 1,3 million de barils durant la semaine achevée le 29 avril, une surprise pour le marché, qui attendait un repli de 600.000 barils, en partie explicable par un ralentissement du raffinage.
Les
stocks américains de brut se sont inscrits à 415,7 millions de barils, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (
EIA).
Au total, les volumes américains disponibles ont néanmoins reculé, du fait de la nouvelle baisse marquée (-3,1 millions de barils) des
réserves stratégiques.
La publication du niveau des stocks a peu fait réagir le marché mercredi, qui restait nettement orienté à la hausse.
Vers 15H10 GMT, le
cours du baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet gagnait
3,77% à
108,93 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, avec échéance en juin, prenait
3,87% à
106,38 dollars.
Le bond inattendu des stocks commerciaux s'explique, selon l'analyste de Kpler Matt Smith, principalement par une légère hausse des importations ainsi que par le reflux du raffinage, qui n'a tourné qu'à
88,4% des capacités la semaine passée, contre
90,9% sur la période précédente.
Le ralentissement du raffinage a entraîné une diminution des stocks d'essence de 2,2 millions de barils, soit beaucoup plus que les
800.000 barils prévus par les analystes.
Quant aux produits distillés, qui comprennent notamment le gasoil, leurs réserves sont tombées au plus bas depuis 14 ans. Cette situation, en partie liée à l'embargo sur les exportations de la
Russie, grand fournisseur de gasoil, avait entraîné, la semaine dernière, les cours de ce carburant à un sommet historique.
Pour autant, la demande américaine de produits pétroliers s'est tassée la semaine dernière, et reste inférieure tant à son niveau de l'an dernier à la même époque qu'à celui de la moyenne des quatre semaines précédentes.
Pour Matt Smith, c'est "
le signe d'une destruction de la demande causée par les prix élevés", certains consommateurs renonçant à acheter, ce qui n'augure rien de bon pour l'activité économique aux
États-Unis.
Durant la semaine achevée le 29 avril, la production américaine est restée inchangée par rapport à la semaine précédente, à
11,9 millions de barils par jour (
mb/jMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.). Elle demeure sensiblement inférieure à son niveau d'avant la pandémie, soit environ 13
mb/jMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains..
(c) AFPCommenter USA: hausse surprise des stocks de pétrole, avec le ralentissement du raffinage
Communauté prix du baril
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