Paris: La France espère convaincre "dans les semaines qui viennent" les pays européens encore réticents à accepter un embargo sur le pétrole russe en raison de la guerre en Ukraine, a déclaré mardi Bruno Le Maire."Quand vous voyez ce qui se passe dans le Donbass, plus que jamais, il est nécessaire d'arrêter les importations de pétrole venu de Russie", a dit le ministre français de l'Economie sur Europe 1, en allusion à l'offensive russe déclenchée, selon Kyiv, dans l'est de l'Ukraine.
"Bien sûr que c'est ce que nous préparons", a-t-il poursuivi.
"Je suis convaincu (...) que la réalité de la situation en Ukraine fera bouger les lignes. Si on est attaché comme nous à la liberté du peuple ukrainien et à la protection du peuple ukrainien (...) il faut aller au bout de son raisonnement et ne pas financer la guerre de Vladimir Poutine par des devises pour l'achat de pétrole russe", a dit Bruno Le Maire, tout en refusant de désigner les pays de l'Union européenne bloquant toujours un accord sur cette question, alors que l'Allemagne est régulièrement pointée du doigt en raison de sa dépendance aux hydrocarbures de Russie.
"On sait très bien que si aujourd'hui nous n'y sommes pas c'est parce que certains partenaires européens ont encore des hésitations J'espère que dans les semaines qui viennent nous parviendrons à convaincre nos partenaires européens qu'il faut arrêter d'importer du pétrole de Russie."
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Paris: Morgan Stanley a revu à la hausse ses prévisions trimestrielles pour les prix du pétrole Brent en 2023 et 2024, attribuant cette révision à un déséquilibre de l'offre provoqué par la prolongation des réductions de production de l'Arabie saoudite et de la Russie.
Le pic pétrolier est un sujet d'une importance cruciale pour notre avenir énergétique. Il se réfère au moment où la production de pétrole mondiale atteint son sommet avant de décliner de manière irréversible. La question de savoir si nous sommes en train de manquer de pétrole est étroitement liée à ce concept.
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