Paris: La France espère convaincre "dans les semaines qui viennent" les pays européens encore réticents à accepter un embargo sur le pétrole russe en raison de la guerre en Ukraine, a déclaré mardi Bruno Le Maire."Quand vous voyez ce qui se passe dans le Donbass, plus que jamais, il est nécessaire d'arrêter les importations de pétrole venu de Russie", a dit le ministre français de l'Economie sur Europe 1, en allusion à l'offensive russe déclenchée, selon Kyiv, dans l'est de l'Ukraine.
"Bien sûr que c'est ce que nous préparons", a-t-il poursuivi.
"Je suis convaincu (...) que la réalité de la situation en Ukraine fera bouger les lignes. Si on est attaché comme nous à la liberté du peuple ukrainien et à la protection du peuple ukrainien (...) il faut aller au bout de son raisonnement et ne pas financer la guerre de Vladimir Poutine par des devises pour l'achat de pétrole russe", a dit Bruno Le Maire, tout en refusant de désigner les pays de l'Union européenne bloquant toujours un accord sur cette question, alors que l'Allemagne est régulièrement pointée du doigt en raison de sa dépendance aux hydrocarbures de Russie.
"On sait très bien que si aujourd'hui nous n'y sommes pas c'est parce que certains partenaires européens ont encore des hésitations J'espère que dans les semaines qui viennent nous parviendrons à convaincre nos partenaires européens qu'il faut arrêter d'importer du pétrole de Russie."
Paris: Un nouveau choc pétrolier pourrait se produire en cas de dégradation de la situation au Proche-Orient, d'où proviennent un tiers des exportations mondiales d'or noir, a souligné mardi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol.
New York: Les analystes de Citi, l'une des plus grande institution financière au monde, prévoient une chute significative des cours du pétrole d'ici 2025, anticipant que le prix du baril de Brent descendra à 60 dollars, soit une diminution de plus de 20 % par rapport aux prévisions actuelles.
Londres: Alors que les opérateurs de marché se focalisent sur la hausse du prix du Brent, qui se rapproche des 100 dollars le baril, certaines références de brut se négocient déjà au-dessus de ce seuil, illustrant les inquiétudes sur le manque d'offre de pétrole.