Le pétrole en légère hausse, à l'affut de nouvelles sanctions européennes
Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 0,68% à 107,36 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en mai gagnait quant à lui 0,82% à 102,80 dollars.
"Cela ne signifie pas pour autant que la question n'est plus sur la table", poursuit-il.
L'Union européenne devra prendre "tôt ou tard" des sanctions sur le pétrole et le gaz russes, a déclaré mercredi le président du Conseil européen Charles Michel, dénonçant les "crimes contre l'humanité" perpétrés à Boutcha "et de nombreuses autres villes" en Ukraine.
"Interdire le charbon russe est un petit pas vers l'interdiction de l'énergie russe, car les Européens ne sont pas encore prêts à digérer l'idée d'une interdiction du pétrole et du gaz russes, car cela serait trop douloureux pour l'économie", estime Ipek Ozkardeskaya, analyste pour la banque Swissquote.
Le possible embargo européen sur les importations de charbon russe a dopé les prix, la tonne de charbon évoluant mercredi à nouveau au-dessus des 300 dollars, bien qu'encore loin de son record historique à 465 dollars, atteint le 7 mars dernier.
Les investisseurs se tourneront également mercredi vers les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA) sur les stocks commerciaux de brut des États-Unis, premier consommateur de pétrole au monde.
"Toute nouvelle positive (une hausse des stocks) ne sera certainement pas suffisante pour déclencher un mouvement négatif durable des prix du pétrole", prévient Ipek Ozkardeskaya.
Pour la semaine passée, les analystes s'attendent à ce que les stocks de brut aient reculé de 2,8 millions de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP