Le pétrole remonte, de nouvelles sanctions contre la Russie se profilent
Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai prenait 2,45% à 118,31 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 2,19% à 111,66 dollars.
"Mais cela pourrait bientôt changer", poursuit-il. L'Union européenne réfléchit à un embargo sur le pétrole russe. "Les ministres des affaires étrangères ont discuté cette semaine d'une éventuelle interdiction du pétrole russe, même s'ils sont divisés sur la question."
Le chef de cabinet du président ukrainien a appelé les Occidentaux à livrer "des armes offensives", un "moyen de dissuasion" face à Moscou, avant un sommet extraordinaire de l'Otan consacré à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le sommet a été convoqué jeudi, jour où se tiennent également à Bruxelles un sommet du G7 et le sommet de l'Union européenne.
Le président américain Joe Biden, qui participera à ces trois rendez-vous, a déjà annoncé que les Occidentaux allaient adopter "de nouvelles sanctions contre la Russie et renforcer" celles déjà en place.L'arrivée de Joe Biden sur le Vieux Continent "pourrait peut-être faire pencher le vote", estime Stephen Brennock.
"Nous pensons que les sanctions officielles contre la Russie se rapprochent et que les politiciens de différents pays commencent à envisager des plans de rationnement de l'énergie", affirme de son côté Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb.
L'Allemagne -gros client de gaz de la Russie- s'est par exemple engagée à "accélérer" la construction de deux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre d'un accord énergétique de long-terme avec le Qatar.
Alexandre Novak, vice-Premier ministre russe chargé de l'Energie, a quant à lui déclaré mercredi qu'il était "absolument évident que sans les hydrocarbures russes, si des sanctions sont imposées, les marchés du gaz et du pétrole s'effondreront".
Le marché attend également la publication de l'état des stocks américains de pétrole par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Les analystes tablent sur une baisse hebdomadaire de 750.000 barils des réserves commerciales de brut, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.