L'Opep évalue les effets de la guerre sur la demande mondiale de pétrole
Le cartel a maintenu pour l'instant sa prévision d'une hausse de 4,2 millions de barils par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) de la demande de brut cette année, qui devrait ainsi atteindre un total de 100,90 mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains..
"Cette prévision est toutefois susceptible d'être modifiée ces prochaines semaines", lorsqu'il y aura plus de "clarté" sur l'effet des turbulences géopolitiques liées à la guerre en Ukraine, indique l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans son rapport annuel.
La situation actuelle représente "un niveau sans précédent d'incertitude" et "l'incertitude dominera les mois restants de 2022", estime l'OPEP.
Outre les troubles géopolitiques à proprement parler, elle cite les "restrictions" de la production et des flux commerciaux - possible allusion aux sanctions prises par les États-Unis et le Royaume-Uni contre le pétrole russe -, les effets sur l'inflation et la demande pétrolière, ou encore la potentielle accélération de la transition énergétique en Europe.
L'OPEP+ réunit les treize membres de l'OPEP, menée par l'Arabie saoudite, et dix autres pays exportateurs non membres de l'OPEP, menés par la Russie.
Les membres de l'OPEP+ se refusent à augmenter leur production pour soulager le marché, se tenant au relèvement graduel de 400.000 barils par jour chaque mois avec l'objectif de retrouver, fin 2022, des volumes similaires à ceux d'avant la pandémie de coronavirus.
La production des pays de l'OPEP avait progressé de 440.000 barils par jour en février, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport mensuel. Cette hausse a notamment été tirée par l'Arabie saoudite et la Libye.
(c) AFP