Le pétrole en petite hausse, craignant toujours des ruptures d'approvisionnement
Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai prenait 1,69% à 111,18 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril montait de 1,91% à 108,04 dollars.
Les premiers pourparlers à haut niveau entre les belligérants depuis le 24 février se sont tenus jeudi en Turquie, sans aboutir à un cessez-le-feu.
"L'absence de nouveaux développements sur le terrain de l'offre a donné un peu de répit aux investisseurs et aux analystes qui cherchaient désespérément à déterminer les véritables conséquences des sanctions occidentales sur l'offre de pétrole russe", commente Tamas Varga, analyste pour PVM Energy.
Si les craintes d'une "grave pénurie" de brut semblent apaisées pour le moment, "il serait toutefois insensé de croire que les problèmes d'approvisionnement ont soudainement disparu", met-il en garde.
"Les prix ont encore de nombreuses raisons de revenir sur leurs récents sommets", assure Han Tan, analyste chez Exinity, "bien que le pétrole se soit calmé après son pic du début de la semaine".
Le Royaume-Uni avait exhorté mercredi l'ensemble des pays du G7 à "mettre fin à leur utilisation de pétrole et gaz russes", à l'instar de Londres et de Washington.
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu jeudi que les sanctions occidentales visant son pays allaient aggraver la crise énergétique et l'inflation des prix alimentaires à l'échelle mondiale.
(c) AFP