Le pétrole Brent accélère sa chute, espoir de solution diplomatique en Ukraine
Vers 18H30 GMT, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai reculait de 11,83%, à 112,83 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, pour livraison en avril, cédait lui 11,51% à 109,46 dollars.
"Des compromis peuvent être faits", a déclaré le chef de l'Etat ukrainien au site du magazine allemand Bild, "mais ils ne doivent pas être une trahison de mon pays."
Pour Robert Yawger, responsable des contrats à terme sur l'énergie chez Mizuho Securities, cette sortie du président ukrainien a été la dernière d'une série d'annonces qui ont contribué à enfoncer les cours mercredi.
Le marché avait déjà été orienté à la baisse par un commentaire de l'ambassadeur des Emirats arabes unis aux États-Unis, Youssef Al Otaïba, qui a déclaré que les Emirats étaient "favorables à une hausse de la production" de pétrole et allaient "encourager" en ce sens l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Robert Yawger estime que les Emirats arabes unis pourraient pomper 800.000 barils de plus par jour. "Cela met la pression sur les Saoudiens pour faire la même chose", a-t-il réagi.
Parmi les rares membres du groupe OPEP+ (OPEP et ses alliés), avec les Emirats, à disposer de capacités inutilisées, l'Arabie saoudite pourrait, elle, contribuer à hauteur de deux millions de barils supplémentaires, selon l'analyste.
Les membres de l'OPEP+ s'étaient, jusqu'ici, refusés à accélérer leur production pour soulager le marché, se tenant au relèvement graduel de 400.000 barils par jour chaque mois avec l'objectif de retrouver, fin 2022, des volumes similaires à ceux d'avant la pandémie de coronavirus.
(c) AFP