Le pétrole atone, entre crise ukrainienne et nucléaire iranien
Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril était stable à 93,54 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, reculait de 0,28% à 89,96 dollars.
Le Kremlin a jugé lundi "prématuré" de parler de la tenue d'un sommet des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden pour désamorcer la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine.
L'accord de principe sur une telle rencontre avait pourtant été annoncé dans la nuit de dimanche à lundi par la présidence française.
Moscou est accusée d'avoir massé environ 150.000 troupes aux frontières ukrainiennes en vue d'une invasion que les Occidentaux présentent depuis des semaines comme imminente.
La Russie est l'un des trois plus grands producteurs de pétrole au monde, avec l'Arabie saoudite et les États-Unis. Les investisseurs redoutent ainsi de potentielles perturbations de l'approvisionnement en brut, dans un marché déjà tendu.
Les tensions en Ukraine devraient être un "catalyseur positif" pour les prix du pétrole, mais la hausse des prix reste freinée par les négociations autour du nucléaire Iranien, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a affirmé dimanche qu'un accord sur le dossier nucléaire Iranien serait "imminent".
La participation au marché de l'Iran, membre fondateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, est en effet fortement limitée depuis 2018 et le rétablissement des sanctions économiques américaines par l'administration de Donald Trump.
Un retour de l'Iran à pleine capacité d'exportation dans le marché pourrait renverser l'état actuel de l'offre mondiale d'or noir.
(c) AFP