Le pétrole baisse, entre crise ukrainienne et nucléaire iranien
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril perdait 2,65% à 90,51 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour d'utilisation comme contrat de référence, reculait de 2,64% à 89,34 dollars.
Les informations autour de la crise en Ukraine oscillent pourtant entre signaux de détente et escalade des tensions.
Des bombardements sont en cours vendredi près de Stanytsia Louganska, une ville de l'est de l'Ukraine sous le contrôle des forces gouvernementales, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.
Vendredi, Moscou a annoncé retirer des chars déployés près de la frontière ukrainienne et déplacer des bombardiers de Crimée annexée, quand Kiev affirme que que la Russie a massé 149.000 soldats à la frontière ukrainienne.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov la semaine prochaine si la Russie n'envahit pas l'Ukraine, a annoncé jeudi le département d'Etat.
Le marché s'accroche également à de potentiels progrès concernant l'accord sur le nucléaire Iranien.
La participation au marché de l'Iran, membre fondateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, est fortement limitée depuis 2018 et le rétablissement des sanctions économiques américaines par l'administration de Donald Trump.
Un retour de l'Iran à pleine capacité d'exportation dans le marché pourrait renverser l'état actuel de l'offre mondiale d'or noir.
(c) AFP