Le pétrole se reprend, les fondamentaux haussiers toujours présents
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 0,92% à 94,14 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars prenait 0,83% à 92,83 dollars.
Mardi, les cours avaient chuté de plus de 4%, la plus importante baisse quotidienne depuis fin novembre 2021, poussés par des signes de désescalade dans la crise ukrainienne, la Russie ayant annoncé le début d'un retrait de ses troupes massées à la frontière avec l'Ukraine.
Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote, il s'agissait d'une "réaction réflexe" attendue avec les signes de détente, "mais il est important de garder à l'esprit que les prix du pétrole ont grimpé en flèche en raison d'un manque d'offre et de la diminution des réserves mondiales".
La crise en Ukraine a ajouté "une pression supplémentaire à un contexte déjà haussier, mais elle n'explique qu'une partie des gains", poursuit l'analyste. "Par conséquent, la fin des inquiétudes ukrainiennes ne marquera pas la fin de la hausse du pétrole."
"Les fondamentaux qui sous-tendent les récents gains des prix du pétrole restent en place, avec une offre insuffisante face à une demande mondiale croissante", explique Ricardo Evangelista.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) gardent un rythme prudent d'augmentation de leur niveau total de production, et peine toujours à atteindre leurs objectifs.
Les investisseurs se tourneront mercredi vers les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA) sur les stocks de brut des États-Unis, premier consommateur de pétrole au monde.
Pour la semaine dernière, les analystes s'attendent à ce que les stocks de brut aient reculé de 2,174 millions de barils et à ce que ceux d'essence aient augmenté de 500.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP