Le pétrole reprend sa hausse, dopé par la crise en Ukraine
Vers 16H30 GMT (17H30 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 0,26% à 94,69 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars gagnait 0,66% à 93,71 dollars.
"La semaine commence sur une note assez tendue, les tensions entre l'Ukraine et la Russie ne semblant pas se diriger dans la bonne direction", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
La "peur de l'escalade des tensions" dans la crise russo-occidentale, d'une ampleur jamais vue depuis la fin de la Guerre froide, a poussé le prix du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. au dessus de la barre des 95 dollars le baril, commente Victoria Scholar, analyste chez Interactive investor.
La Russie est l'un des trois plus grands producteurs de pétrole au monde, avec l'Arabie saoudite et les États-Unis.
Les investisseurs redoutent de potentielles perturbations de l'approvisionnement, dans un marché déjà tendu.
La Russie a encore renforcé son dispositif militaire aux frontières de l'Ukraine au cours du week-end, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby, malgré l'annonce par Moscou de la fin de certains exercices militaires.
Le pays avait déjà massé 130.000 militaires à la frontière, laissant l'Occident craindre une invasion.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, jugeant une invasion possible "dans les 48 heures", a appelé lundi Vladimir Poutine à reculer du "précipice" et a convoqué une réunion de crise mardi.
"Les marchés de l'énergie sont clairement à cran et si les approvisionnements sont menacés, il y a un risque que le pétrole s'envole encore plus haut", confirme Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.
"Compte tenu du faible niveau des stocks et de la diminution de la capacité de réserve, le marché du pétrole ne peut pas se permettre de grandes perturbations de l'offre", explique Giovanni Staunovo, analyste pour UBS.