Le pétrole se stabilise, après l'Opep+ et les stocks américains
Vers 16H20 GMT (17H20 HEC), le cours du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 0,26% à 89,70 dollars, et à New York, celui de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en mars grappillait 0,29% à 88,52 dollars.
Les vingt-trois membres de l'alliance de l'OPEP+ ont décidé mercredi de garder le rythme prudent d'augmentation de leur niveau total de production de 400.000 barils par jour pour le mois de mars.
Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont également reculé de façon inattendue la semaine dernière, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont diminué de 1 million de barils, pour s'établir à 415,1 millions de barils.
Plus tôt dans la séance, le marché réagissait à des chiffres sur l'emploi américain jugés décevants, laissant craindre une baisse de l'activité économique donc de la demande d'hydrocarbures.
Le secteur privé aux États-Unis a détruit des emplois en janvier (301.000), pour la première fois depuis décembre 2020, touché de plein fouet par la vague Omicron, selon l'enquête mensuelle de la société de services aux entreprises ADP publiée mercredi.
S'ajoute à cela un manque de personnel en raison de contaminations au Covid-19, empêchant de nombreuses entreprises de fonctionner correctement.
Bien que "les prix de ce matin aient légèrement été corrigés à la baisse, il n'y a aucun signe de changement dans le sentiment sous-jacent", met en garde Tamas Varga de PVM Energy, les tensions géopolitiques en Europe de l'Est et au Moyen-Orient laissant toujours planer des menaces sur l'approvisionnement en pétrole.
"L'attente dominante est que le marché (...) continuera à se négocier à un niveau élevé sur le pétrole, car il existe de réelles insuffisances de l'offre à court et à long terme", affirme également Louise Dickson.
(c) AFP