Le pétrole se replie légèrement avant la réunion mercredi de l'Opep
Vers 08h45, le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril fléchissait légèrement de 0,11% à 89,16 dollars, après avoir culminé la veille, dernier jour de cotation pour les contrats à terme de mars, à 91,21 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), se maintenait aussi à haut niveau, ne cédant que 0,11% à 88,05 dollars, après avoir achevé la journée de lundi à 88,15 dollars.
Lundi, l'échéance sur le contrat de mars du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., ainsi que ceux de février pour le diesel et l'essence ont provoqué des mouvements sur le marché, a expliqué Stephen Schork, analyste et auteur du Schork Report. Des opérateurs qui avaient parié à la baisse sur le pétrole, en promettant de vendre des quantités à un prix donné, ont dû racheter en hâte des contrats pour pouvoir annuler leurs positions, ce qui a fait monter les cours.
Dans un contexte de contrainte en matière de capacités, les opérateurs se concentrent désormais à la réunion, mercredi, des membres de l'OPEP et de leurs alliés de l'accord OPEP+. Beaucoup d'analystes s'attendent à ce que le groupe s'en tienne au calendrier établi en juillet dernier et qui prévoit une série de hausses mensuelles de la production de 400'000 barils par jour.
Toutefois, la portée de la réunion est toute relative du fait que les objectifs chiffrés annoncés lors des précédents rassemblements n'ont pas été tenus. Plusieurs pays membres ne sont ainsi pas parvenus pas à assurer leur quota.
Louise Dickson, analyste du cabinet Rystad Energy, estime que l'Arabie saoudite pourrait décider d'ajouter des barils en plus de son quota, le royaume étant l'un des seuls membres à pouvoir accélérer sa production, si nécessaire. "Je ne vois pas autre chose qu'un maintien du statu quo et un respect du calendrier" pré-établi, a pour sa part nuancé Stephen Schork.
En pareil cas, l'offre devrait demeurer, à court terme, inférieure à la demande, alors que les stocks sont déjà serrés en raison de la forte reprise post-pandémique.
(c) AFP