Le pétrole proche de ses sommets, soutenu par le risque géopolitique
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 0,16% à 90,10 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois gagnait 0,08% à 87,43 dollars.
La Réserve fédérale (Fed) mercredi, qui a signalé vouloir remonter ses taux dès mars "a généré une légère pression à la vente sur le marché pétrolier, de sorte que le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. est repassé sous la barre des 90 dollars ce matin" avant de remonter, explique Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.
"La crise ukrainienne empêche une chute plus prononcée des prix, car on craint toujours que les livraisons de pétrole et de gaz russes soient entravées en cas d'escalade militaire", poursuit l'analyste.
Les États-Unis ont mis en garde contre les "risques mondiaux" d'une invasion russe de l'Ukraine et assuré avoir proposé une "voie diplomatique sérieuse" pour éviter une nouvelle guerre, après avoir rejeté l'une des principales demandes de Moscou, à savoir la fin de l'élargissement de l'Otan, en particulier à l'Ukraine.
Jeudi, la Chine a de son côté apporté son soutien à la Russie.
En plus de la crise en Ukraine, "les tensions au Moyen-Orient qui se sont récemment accrues en raison des attaques de drones des Houthis contre les Émirats arabes unis, l'inflation des prix à la consommation et à la production et les efforts conséquents des banques centrales pour la combattre" sont également des facteurs qui tiennent les investisseurs en haleine, énumère Tamas Varga de PVM Energy.
Les récentes attaques au Moyen-Orient suscitent des inquiétudes quant à une éventuelle perturbation de l'approvisionnement, dans un marché déjà tendu.
"La hausse des prix du pétrole continuera probablement à faire pression sur les prix à la consommation au cours des prochains mois", prévient Ipek Ozkardeskaya, analyste Swissquote, dans un contexte d'inflation déjà galopante.
(c) AFP