🛢️USA: contrairement aux attentes, les stocks de pétrole remontent un peu
Selon les chiffres publiés jeudi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les stocks de brut se sont accrus de 0,5 million de barils durant la semaine achevée le 14 janvier à 413,8 millions.
Les analystes prévoyaient un nouveau repli de 1,75 million de barils.
En outre, les réserves stratégiques du pays ont fondu de 1,3 million de barils alors que l'administration Biden a commencé fin novembre à céder une partie de ces réserves sur le marché pour tenter de peser à la baisse sur les prix des carburants. Si l'on tient compte de ce repli des réserves stratégiques, les stocks américains sont dans l'ensemble en baisse de 800.000 barils.
Le marché semblait retenir ce chiffre car les cours du brut augmentaient après la publication du rapport.
Vers 16H45 GMT, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars, le plus échangé à Londres, grimpait de 0,69% à 89,05 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour échéance en février, prenait lui 0,79% à 87,65 dollars.
Les cours du brut restaient ainsi proches de leur niveau le plus haut en sept ans atteint cette semaine.
Les réserves d'essence ont pour leur part fortement augmenté de 5,9 millions de barils alors que les analystes tablaient sur une hausse moindre de 2,6 millions.
Celles de produits distillés (diesel, fioul) ont, elles, décru de 1,4 million de barils et sont tombées 16% en dessous de leur niveau moyen ces cinq dernières années, alors que les températures hivernales dopent l'utilisation d'énergie.
La production de brut est restée stable à 11,7 millions de barils par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.).
La demande de produits pétroliers qui avait reculé la semaine précédente, s'est redressée, sans atteindre toutefois le niveau d'il y a deux semaines. Elle s'est élevée à 21,9 millions de barils par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), contre 20,8 la semaine précédente.
Les raffineries ont diminué leur cadence à 88,1% de leurs capacités, "car elles entrent dans une période de maintenance", a indiqué Matt Smith, analyste en chef chez Kpler.
(c) AFP