Le pétrole stagne, proche des records de prix enregistrés pendant la pandémie
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour échéance en mars prenait 0,12% à 84,77 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février gagnait tout juste 0,01% à 81,65 dollars.
Mercredi, en séance, le prix du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a atteint 85,21 dollars, un chiffre proche des 86,70 dollars atteint en octobre, son plus haut depuis la pandémie de Covid-19. Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a quant à lui plafonné à 83,10 dollars le baril en séance.
Selon de nombreux analystes, les principaux facteurs de hausse des prix sont externes, comme le sentiment généralement positif du marché alors que les inquiétudes autour du variant Omicron du Covid-19 s'atténuent.
Un développement économique dynamique continu se reflète également dans la demande de pétrole.
Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), "a exprimé son optimisme à cet égard hier, affirmant que la dynamique de la demande est plus forte que ne l'avaient pensé de nombreux observateurs du marché", rapporte Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.
"Le marché pétrolier est incroyablement résistant", confirme l'analyste Tamas Varga de PVM Energy. "Il semble y avoir une opinion largement répandue (...) que le déficit de l'offre qui a caractérisé 2021 se poursuivra sans être perturbé cette année."
La faiblesse récente du dollar a également soutenu le prix du brut, puisqu'il a soutenu le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
Par ailleurs, les données d'inventaires hebdomadaires publiées mercredi par l'AIE ont donné une impulsion supplémentaire aux prix, les stocks américains de pétrole brut étant en forte baisse de 4,6 millions de barils, soit presque le triple de ce que les analystes prévoyaient.
Il s'agit de la septième baisse consécutive des réserves américaine en or noir, qui se situent désormais à leur plus bas niveau depuis octobre 2018.
Cette forte baisse des stocks américains en brut est toutefois partiellement compensée par une augmentation des stocks d'essence de 7,8 millions de barils, soit le triple des prévisions.
"Cela soulève certains doutes sur les remarques optimistes du directeur de l'AIE sur les tendances de la demande, bien qu'elles soient ignorées dans l'environnement de marché actuel", relève Carsten Fritsch.
(c) AFP