Les prix du pétrole en légère hausse en matinée
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars, contrat le plus échangé à Londres, gagnait vers 08h05 0,33% à 81,14 dollars, après avoir subi lundi soir un repli de 1,07% à 80,87 dollars.
Celui de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) avec échéance en février prenait dans le même temps 0,55% à 78,65 dollars, après avoir lâché la veille 0,84% à 78,23 dollars.
Dimanche, le géant américain Chevron, qui exploite le principal gisement du pays, Tengiz (l'équivalent de plus de 25 milliards de barils enfoui sous terre), a annoncé que la production retrouvait progressivement son niveau habituel. L'exploitation du champ avait été légèrement réduite par l'intervention de sympathisants du mouvement de protestation, qui avaient perturbé la circulation de trains provenant et à destination de Tengiz.
En Libye, après l'achèvement de travaux de maintenance d'un oléoduc qui relie les champs d'Al-Samah et Al-Dahra à Sidra, principal terminal pétrolier du pays, la production nationale est remontée de 200.000 barils par jour par rapport à la semaine dernière, ce qui a aussi soulagé les cours du brut.
Dans son commentaire, Jeffrey Healey, de Oanda, observe que la rapide propagation du variant Omicron n'a pour l'heure pas entraîné autant de ravages que Delta, la reprise de l'économie mondiale demeurant ainsi sur les rails. Les perspectives haussières de l'or noir sont aussi soutenues par le fait que la capacité de production de réserve demeure limitée.
John Kilduff, de la firme de conseil en investissement Again Capital note cependant que John Kilduff, de la firme de conseil en investissement Again Capital note cependant que "le contexte macroéconomique aux États-Unis, avec les craintes sur la trajectoire de la Fed" (Banque centrale américaine), commence à peser. "On a des vents contraires avec les marchés actions qui baissent fortement, et c'est aussi un facteur pour la demande de pétrole, qui pourrait finir elle aussi par baisser."
Le marché se situe actuellement dans une situation de déséquilibre, les opérateurs s'attendant à une meilleure adéquation entre offre et demande plus tard dans l'année.
De ce fait, les stocks baissent, "ce qui soutient les prix, en particulier dans un contexte où les réserves étaient déjà inférieures à leur niveau moyen habituel.
"C'est dissuasif pour ceux qui stockent du pétrole", explique John Kilduff.
(c) Afp