Le pétrole se stabilise avec la fin des émeutes au Kazakhstan
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février perdait 0,01% à 81,74 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le même mois reculait de 0,09% à 78,83 dollars.
Après une semaine d'émeutes et une répression qui ont fait plusieurs dizaines de morts au Kazakhstan, la vie revenait progressivement à la normale lundi, apaisant les craintes quant aux potentielles ruptures de production de pétrole du pays.
"Le Kazakhstan s'apprête maintenant à réprimer la rébellion dans le pays avec l'aide des Russes. La Chine a déclaré qu'elle aiderait également à rétablir l'ordre si nécessaire", poursuit Ipek Ozkardeskaya.
Les analystes de Commerzbank assurent que la production pétrolière du champ pétrolifère de Tengiz - le plus grand du pays - revient également progressivement à la normale, selon l'opérateur de l'oléoduc.
"Le vent arrière prêté aux prix du pétrole par les inquiétudes sur l'offre devrait donc s'atténuer, ce qui laisse présager une baisse des prix cette semaine", prévoit Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
Les cours du pétrole se sont également ralentis depuis la publication vendredi de chiffres de l'emploi aux États-Unis inférieurs aux prévisions, "suscitant des inquiétudes liées aux perspectives de reprise économique en raison de la propagation du variant Omicron" du Covid-19, explique Naeem Aslam, analyste d'AvaTrade.
Par ailleurs, l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publiera mardi ses prévisions pour la consommation, l'offre, le commerce et les prix des principaux types de carburant, avec de premières projections pour 2023.
"Il sera particulièrement intéressant de voir si l'EIA envisage de retrouver la production pétrolière américaine à son niveau d'avant la pandémie", relève Carsten Fritsch.
(c) Afp