Le pétrole fait une pause après un rapport mitigé sur l'emploi américain
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars, contrat le plus échangé à Londres, a abandonné 0,29% pour clôturer à 81,75 dollars.
A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février a lui lâché 0,70% pour finir à 78,90 dollars.
Au-delà de ce rapport, a expliqué Phil Flynn, du courtier Price Futures Group, les marchés financiers s'intéressaient à l'état de l'économie américaine et à la lecture qu'en ferait la Banque centrale américaine (Fed), résolument engagée dans la normalisation de sa politique monétaire.
De mauvais chiffres auraient été de nature à soutenir les cours du pétrole, selon Phil Flynn, car ils auraient pu inciter la Fed à plus de modération dans son resserrement en cours.
Mais dans la mesure où les "signaux étaient mitigés", les traders "ont décidé de retirer un peu d'argent" du marché, "avant le week-end", a dit l'analyste.
Le fait que le pétrole ait enchaîné quatre séances de hausse d'affilée pour commencer l'année 2022 les a aussi incités à faire une pause.
"Si vous regardez l'ensemble de la semaine, ça reste impressionnant", a fait valoir Phil Flynn.
Certains opérateurs mentionnaient aussi l'absence de nouveau développement majeur au Kazakhstan vendredi, après plusieurs journées de heurts entre manifestants et forces de l'ordre, soutenues par des troupes russes, qui se sont soldées par la mort de dizaines de personnes.
Le pays d'Asie centrale produit, selon les estimations, entre 1,6 et 1,8 million de barils par jour.
Globalement, l'offre demeure contrainte, plombée par la production moindre que prévue de plusieurs pays parties à l'accord OPEP+, ainsi que par le redémarrage très lent de la production américaine.
Le cabinet spécialisé Baker Hughes a indiqué vendredi que le nombre de puits de pétrole n'avait augmenté que d'une unité par rapport à la semaine précédente. Le total demeure inférieur d'environ 30% à son niveau d'avant la pandémie de coronavirus.
L'offre insuffisante, des stocks faibles et un manque d'investissement devraient pousser les prix encore plus haut, a indiqué Martijn Rats, analyste de Morgan Stanley, qui voit le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. toucher 90 dollars au troisième trimestre.
(c) Afp