Le pétrole poursuit sa hausse, dopé par la crise au Kazakhstan
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour échéance en mars prenait 1,11% à 82,90 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février avançait de 1,15% à 80,37 dollars.
"Toute réduction de l'offre est susceptible d'exacerber les difficultés actuelles à satisfaire la demande mondiale croissante", poursuit-il.
Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan et capitale économique du pays, était en proie jeudi à des émeutes sans précédent qui ont fait des "dizaines" de morts, la Russie envoyant des troupes pour soutenir le régime.
Le président Kassym-Jomart Tokaïev, a rejeté vendredi toute possibilité de négociation avec les protestataires.
Vendredi en séance, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a dépassé la barre des 83 dollars le baril, "son plus haut niveau depuis la baisse des prix déclenchée par la première apparition du variant Omicron fin novembre", selon Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.
Le Kazakhstan produit près de 1,7 million de barils de pétrole brut par jour, ce qui en fait l'un des plus gros producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (OPEP+), selon l'analyste.
Cette crise qui secoue le pays s'ajoute aux craintes du marché déjà préoccupé par l'insuffisance de l'offre.
"Au cours des derniers mois, l'OPEP+ a constamment échoué à pomper autant qu'elle l'avait promis", fait remarquer Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.
Selon lui, "l'incapacité persistante de l'alliance à atteindre son objectif de production devrait constituer un pilier du soutien des prix, d'autant plus que le facteur Omicron diminue".
(c) Afp