Le pétrole se stabilise après ses gains post-Opep+
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars reculait de 0,06% à 79,95 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février perdait 0,16% à 76,88 dollars.
Le maintien d'une augmentation de production pour le septième mois consécutif a également prouvé au marché que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (Opep+) était confiant et croyait à la résistance de la demande au variant Omicron du Covid-19.
Malgré l'annulation de nombreux vols de fin d'année et les restrictions de mouvements dans plusieurs pays, les prix du brut ont retrouvé leur niveau de fin novembre, avant l'apparition d'Omicron.
Mais bien que les verrouillages aient été limités par rapport à ceux mis en place plus tôt dans la crise sanitaire, la menace du variant Omicron n'est pas totalement écartée.
"Les récentes restrictions de voyage à la suite du variant Omicron retarderont probablement la reprise de la demande" pour l'aviation, "un élément clef de la demande de brut" prévient Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.
Du côté du gaz, le marché de référence en Europe, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, prenait 3,4% à 91,51 euros le mégawattheure (MWh).
Les prix du gaz en Europe restent "extrêmement volatils" en raison "de la réduction des exportations de la Russie via le gazoduc Yamal et également via l'Ukraine", explique à l'AFP Richard Gorry, analyste chez JBC Energy à Singapour.
"La nouvelle dynamique à la hausse est également liée aux prévisions de temps plus froid dans les jours et semaines à venir, ce qui stimulera la demande", ajoute-t-il, avant de conclure: "Selon toute vraisemblance, pour stabiliser les flux de gazoducs de la Russie vers l'Europe".
(c) Afp