Le pétrole tente d'accélérer mercredi après la décision de l'Opep+
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en février, s'échangeait pour sa part contre 77,03 dollars en légère hausse de 0,05%. Il avait gagné mardi 1,19%, pour s'inscrire à 76,99 dollars.
Après leur réunion, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l'accord Opep+ ont maintenu le cap fixé en juillet d'un relèvement mensuel de leur production de 400'000 barils par jour. La hausse modérée inquiète d'autant moins le marché que beaucoup d'opérateurs s'attendent à ce que "le groupe produise moins que les 400'000 barils de plus qu'il annonce", ont réagi les analystes de TD Securities.
Selon M. Halley, le Brent bénéficie d'un soutien à 78,60 et 77,75 dollars le baril, sa moyenne mobile à 100 jours. Il a une résistance à 80,00 dollars, puis à 82,00 dollars le baril.
Pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., il se situe à 75,75 dollars, puis à 74,75 dollars, sa moyenne mobile sur 100 jours. Le WTI présente une forte résistance à 77,50 dollars le baril, puis à 79,30 dollars, ajoute M. Halley.
"Le marché a le sentiment que nous n'allons pas voir beaucoup de pétrole supplémentaire", a abondé Michael Lynch, président du cabinet Strategic Energy & Economic Research (SEER). Il a rappelé le cas libyen, où un oléoduc endommagé empêche l'acheminement de 200'000 barils par jour, qui s'ajoutent aux 300'000 manquant suite à la fermeture, fin décembre, de quatre champs pétroliers par des hommes affiliés aux force de la Garde des installations pétrolières (GIP) du maréchal Khalifa Haftar.
"Donc les gens pensent que le marché va être un peu plus tendu qu'ils ne l'imaginaient il y a une semaine ou deux", a conclu Michael Lynch.
(c) Afp