Kazakhstan: Démission du gouvernement après des troubles liés au prix du carburant
La police a fait usage mardi soir de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes pour disperser des centaines de manifestants rassemblés dans le centre de la plus grande ville du pays, Almaty, avant que les affrontements se poursuivent pendant plusieurs heures dans des zones environnantes.
Ces troubles contrastent avec la réputation de l'ancienne république soviétique, considérée comme politiquement stable et contrôlée d'une main de fer, qui a attiré des centaines de milliards de dollars d'investissements étrangers dans ses industries pétrolière et métallurgique depuis son indépendance.
S'exprimant devant le gouvernement intérimaire, Kassim-Jomart Tokaïev a demandé que le plafond du prix du gaz de pétrole liquéfié (GPL) soit réinstauré, alors que sa suppression samedi est à l'origine des manifestations, et que les prix d'autres biens de consommation "importants socialement" soient aussi régulés.
(c) Reuters