Le pétrole en légère hausse, l'Opep+ augmente encore sa production
Vers 16H20 GMT (17H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars prenait 1,00% à 79,77 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février prenait 0,87% à 76,74 dollars.
"L'Opep+ a fait ce que les marchés attendaient et en réponse, les prix du pétrole n'ont augmenté que marginalement", a résumé à l'AFP Fawad Razaqzada, analyste chez ThinkMarkets.
Malgré l'annulation de nombreux vols de fin d'année aux États-Unis et des mesures sanitaires qui restreignent les mouvements dans plusieurs pays, les prix du brut ont retrouvé leur niveau de fin novembre, avant les pertes provoquées par l'apparition du variant Omicron du Covid-19.
Cependant, "il est peu probable que les prix du pétrole montent encore de manière significative, car davantage d'approvisionnements sont lentement rétablis par l'Opep et ses alliés, tandis que l'offre hors-Opep devrait également augmenter avec la hausse du nombre de plates-formes actives aux États-Unis ces derniers mois", prévient M. Razaqzada.
Cependant, certains analystes se méfiaient de l'évolution du marché à court terme, alors que la demande devrait tout de même être affectée par Omicron.
"Il faut toujours se méfier du premier élan de l'année des marchés", estime Jeffrey Halley, analyste chez Oanda, tandis qu'Ipek Ozkardeskaya, analyste chez SwissQuote, rappelle que "l'Agence internationale de l'Energie prévient qu'il va y avoir un surplus d'or noir dans les premiers mois de 2022".
Du côté du gaz, le marché de référence en Europe, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, remontait en début de semaine après avoir reculé sur les dernières séances de 2021 (+10,50% à 88,99 euros le mégawattheure, MWh).
La situation reste tendue autour de l'Ukraine, les Occidentaux accusant la Russie d'avoir amassé des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne et d'envisager une nouvelle "agression" après l'annexion de la Crimée en 2014.
"Si la situation se tend encore et que de nouvelles sanctions sont prises contre la Russie, la gaz naturel pourrait être utilisé comme une arme" avec une baisse des exportations vers l'Europe, prévient Tamas Varga, analyste chez PVM.
(c) Afp