Des prises de bénéfices avant Noël pèsent sur le pétrole Brent
Vers 11h45, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février perdait 1,05% à 76,04 dollars.
"Seul le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. est négocié ce matin et certaines prises de bénéfices sont évidentes", constate Jeffrey Halley, analyste de Oanda.
De nouvelles études ont notamment montré que le risque d'hospitalisation est moins important qu'avec de précédentes formes du coronavirus, même si sa propagation fulgurante et massive pourrait mettre sous forte tension les systèmes de santé.
"La perspective d'une augmentation des mesures de confinement dans plusieurs grandes économies après les fêtes est importante", nuance Han Tan, de Exinity, "de quoi également limiter pour l'instant la hausse" des cours du brut.
Les investisseurs commencent par ailleurs à se tourner vers le prochain sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l'accord OPEP+, qui se tiendra le 4 janvier.
Fawad Razaqzada, de Thinkmarkets, s'attend "à ce que le groupe s'en tienne à sa décision d'augmenter la production de pétrole de 400'000 barils par jour", comme il le fait chaque mois depuis le printemps.
Le quota des producteurs ne se traduit cependant pas forcément en production effective, ainsi la production des pays de l'OPEP+ a été inférieure de plus de 500'000 barils par jour à ce qui était prévu en novembre, selon Argus Media.
Le très volatil cours du gaz européen poursuivait de son côté sa chute depuis son pic historique touché mardi, à 187,785 euros le mégawattheure (MWh).
(c) AFP