Meilleure semaine depuis août pour les cours du pétrole
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 73 cents, ou 0,98%, à 75,15 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de janvier a avancé de 73 cents également, ou 1,02%, à 71,67 dollars.
La parution du chiffre de l'inflation américaine, à 6,8% un plus haut en presque 40 ans, selon l'indice CPI, a accéléré en séance la courbe ascendante des cours.
"Dès que l'inflation a été annoncée et qu'elle était en ligne avec les attentes, on a immédiatement observé le dollar glisser et les prix du brut monter", a indiqué Matt Smith, directeur de la recherche sur les matières premières pour le cabinet ClipperData (petrole).
La semaine prochaine s'annonce riche en événements pour le marché, entre le rapport mensuel de l'OPEP sur la demande et les stocks de pétrole américain qui "devraient commencer à baisser à la fin de l'année", selon Matt Smith.
Le marché de l'or noir reste soucieux toutefois de la pandémie de Covid-19, inquiet de savoir si le variant Omicron va pousser à de nouveaux confinements, limitant les déplacements et donc la demande de pétrole.
Pour l'instant, peu de cas graves ont été repérés.
Mais "les inquiétudes persistent en raison du risque d'une transmissibilité plus élevée", souligne Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank, pointant les restrictions mises en place au Royaume Uni.
Autre source d'incertitude qui plane sur le marché du brut: les négociations ont repris à Vienne entre les Occidentaux et Téhéran sur l'accord sur le nucléaire iranien.
Mais pour l'instant, Washington ne semble pas très optimiste.
"Au vu des avancées continues du programme nucléaire iranien, le président (américain Joe Biden) a demandé à son équipe de se préparer pour le cas où la diplomatie échouerait", a dit jeudi la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, évoquant des "sanctions supplémentaires" contre les sources de revenus de Téhéran.
(c) AFP