Le pétrole à bout de souffle après une semaine mouvementée
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février prenait 0,11%, par rapport à la clôture de la veille, à 75,49 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de janvier grappillait 0,20% à 71,08 dollars.
Pour l'instant, peu de cas graves ont été repérés, ce qui explique la reprise des cours sur la semaine (+4,6% pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et +4,8% pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.).
Mais "les inquiétudes persistent en raison du risque d'une transmissibilité plus élevée", souligne Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank.
"Et même si ce n'est pas le cas, des restrictions ont déjà été mises en place" dans certains pays, comme le Royaume-Uni, ajoute-t-il.
Autre source d'incertitude qui plane sur le marché du brut: les négociations ont repris à Vienne entre les Occidentaux et Téhéran sur l'accord sur le nucléaire iranien.
Si un accord était conclu, ce producteur historique pourrait reprendre à plein régime ses exportations de brut, ce qui pourrait inonder le marché.
Mais pour l'instant, Washington ne semble pas très optimiste.
"Au vu des avancées continues du programme nucléaire iranien, le président (américain Joe Biden) a demandé à son équipe de se préparer pour le cas où la diplomatie échouerait", a dit jeudi la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, évoquant des "sanctions supplémentaires" contre les sources de revenus de Téhéran.
(c) AFP