Le pétrole profite d'une augmentation des tarifs de Saudi Aramco
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février grimpait de 2,35% à 71,52 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de janvier avançait de 2,63% à 68,00 dollars.
Le géant pétrolier saoudien Saudi Aramco "a augmenté tous ses prix de vente officiels de janvier pour les cargaisons à destination de l'Asie et des États-Unis", rapportent les analystes de S&P Global Platts.
Pour Jeffrey Halley, de Oanda, cette décision montre "la confiance" de Ryad, "qui doit estimer que la reprise mondiale ne déraillera pas" malgré l'apparition du variant Omicron, menace pour la consommation de brut, et la hausse de l'offre en début d'année prochaine décidée par l'OPEP+.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés via l'accord OPEP+ ont convenu jeudi dernier qu'ils augmenterait leur production de 400.000 barils par jour en janvier alors que les marchés s'attendaient plutôt à une pause dans cette stratégie que le cartel met en oeuvre depuis mai.
Le marché profite également de "l'impasse dans les négociations entre les États-Unis et l'Iran", estime Ricardo Evangelista, d'Activtrades.
Les États-Unis ont accusé samedi Téhéran de bloquer les négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien tout en développant son programme atomique, et ont prévenu qu'ils ne pourront "pas accepter" cette attitude -- sans pour autant claquer la porte des discussions.
Le constat américain rejoint celui des négociateurs européens.
Le producteur historique de l'OPEP, écarté du marché depuis la dénonciation en 2018 par Donald Trump de l'accord de 2015 sur le nucléaire censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, pourrait relancer ses exportations si les négociations venaient à aboutir.
(c) AFP