Le pétrole à l'équilibre, la demande européenne interroge
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier cédait 0,13%, à 78,79 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 0,14% à 75,83 dollars.
Le marché évolue à tâtons "dans un contexte d'inquiétude croissante pour la demande", estime l'analyste de XTB Walid Koudmani.
En Europe notamment, redevenue l'épicentre de la pandémie de Covid-19, le retour de mesures drastiques telles qu'un confinement en Autriche fait planer le risque d'un coup de frein sur la consommation d'or noir.
En parallèle, les États-Unis et le Japon "font pression sur les producteurs pour qu'ils augmentent la production et répondent aux inquiétudes inflationnistes actuelles", reprend M. Koudmani.
Une ponction éventuelle de l'administration américaine dans les réserves stratégiques du pays, qui se débat avec une inflation persistante alimentée par les prix élevés de l'énergie, est également sur la table depuis plusieurs semaines.
Dans ce contexte, la prochaine réunion des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l'OPEP+ le 2 décembre est très attendue par le marché.
Ce sommet permettra au cartel emmené par l'Arabie saoudite et la Russie de statuer sur l'offre du début d'année prochaine.
Un dollar américain en pleine forme accentuait également la pression sur les cours du brut, rendus plus onéreux aux investisseurs munis d'autres devises.
(c) AFP