🛢️ USA: les stocks de pétrole chutent de façon inattendue
Durant la semaine achevée le 12 novembre, les stocks de brut ont chuté de 2,1 millions de barils pour s'établir à 433 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 1,2 million de barils sur la période.
Bon signe pour la demande aux États-Unis, les réserves d'essence ont diminué aussi, dans la mesure des attentes des analystes reculant de 700.000 barils.
Les cours du brut, déjà en baisse à l'ouverture craignant un prélèvement de l'Administration Biden sur les réserves stratégiques de brut pour lutter contre la hausse des cours, oscillaient autour de ces niveaux après la publication de ces données.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), variété de référence aux États-Unis, lâchait 1,37% à 79,65 dollars à 16H00 GMT par rapport à la clôture de la veille.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la Mer du Nord abandonnait 0,85% à 81,73 dollars.
Les réserves stratégiques de pétrole brut ont diminué de 3,2 millions de baril, quasiment comme la semaine précédente alors que le marché bruisse de rumeurs concernant une ponction plus conséquente du gouvernement pour faire baisser les prix à la pompe.
Le niveau de ces réserves d'urgence se situe désormais à 606,1 millions de barils.
Le prélèvement observé cette semaine correspond à des ventes déjà réalisées au cours des précédentes semaines et reflète son transport vers les raffineries.
La production américaine est restée presque la même à 11,4 millions de barils par jour (mb/j), reculant juste de 100.000 b/j. Le niveau d'utilisation des raffineries a accéléré à 87,9% mais reste inférieur à la normale.
La consommation totale de produits pétroliers a bondi de 2,3 millions de barils par jour, reflétant le tirage sur les stocks, pour s'établir à 21,6 mb/j.
Les importations sont restées stables à 6,1 mb/j tandis que les exportations ont augmenté de 573.000 barils à 3,6 mb/j.
(c) AFP