Le pétrole hésitant devant des stocks américains partagés
Vers 10H15 GMT (11H15 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 0,02% par rapport à la clôture de mardi, à 84,80 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de décembre lâchait 0,48% à 83,75 dollars.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a quant à lui dépassé pendant la nuit la barre des 85 dollars, culminant à 85,50 dollars, une première depuis le 27 octobre.
Selon Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures, ce sont dans un premier temps les chiffres de l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, qui ont soutenu les cours du brut.
L'API a en effet fait état d'une baisse des réserves commerciales de brut de 2,5 millions de barils la semaine passée dans le pays, signe d'une demande robuste.
L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses propres chiffres mercredi.
Or le marché table sur une hausse de 1,6 million de barils selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg.
Les opérateurs digéraient également le rapport STEO (Short-Term Energy Outlook) de la même EIA publié mardi.
Ce dernier a relevé son estimation de production américaine pour 2022 (11,9 millions de barils par jour contre 11,7 jusqu'ici) et prévoit que l'offre mondiale rattrapera la demande début 2022 avant de la dépasser, des éléments de nature à faire baisser les prix.
(c) AFP