Le pétrole solide en début de semaine
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier progressait de 1,14% par rapport à la clôture de vendredi, à 83,68 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de décembre avançait de 1,38% à 82,39 dollars.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés via l'accord OPEP+ ont en effet décidé jeudi de limiter la hausse de leur production à 400.000 barils par jour en décembre, un volume timide.
Cette décision pourtant attendue avait entrainé beaucoup de fébrilité sur le marché et une chute temporaire des cours "qui n'avait pas vraiment de sens" selon Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Le marché était également soutenu lundi par une augmentation des prix des exportations vers l'Asie du géant pétrolier saoudien Saudi Aramco.
L'entreprise publique d'Arabie saoudite, premier exportateur de brut au monde, ne pourrait pas s'autoriser une telle hausse "si la demande n'était pas robuste en Asie" reprend M. Fritsch.
L'adoption vendredi soir du vaste plan d'investissements dans les infrastructures aux États-Unis, de 1.200 milliards de dollars, laisse également présager une demande de brut soutenue chez les premier consommateur mondial.
Plusieurs analystes se faisaient par ailleurs l'écho d'une possible action des États-Unis sur leurs réserves stratégiques de pétrole (SPR).
L'administration de Joe Biden serait tentée de libérer une partie de ses stocks pour soulager quelque peu l'offre d'or noir et lester les prix, qui pèsent sur le pouvoir d'achats des automobilistes américains.
Cette méthode "ne permettra vraisemblablement que de lisser temporairement les marchés", juge Naeem Aslam, d'Avatrade, "il ne s'agira en aucun cas d'une solution durable".
(c) AFP