Le pétrole accélère, l'Opep+ entame ses discussions
Vers 13H35 GMT (14H35 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier bondissait de 2,74% par rapport à la clôture de mercredi, à 84,24 dollars.
Le marché du brut reste particulièrement volatil: mercredi, les deux contrats de référence avaient perdu plus de 3%, plombés par une hausse plus importante que prévu des stocks américains du brut et l'annonce de la reprise des négociations sur le nucléaire iranien.
Les ministres des vingt-trois pays de l'OPEP+ ont débuté jeudi peu après 13H00 GMT la première de leurs deux réunions du jour, a indiqué à l'AFP une source proche de l'organisation.
Ce comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l'accord OPEP+ précède le sommet ministériel à proprement parler, prévu à 14H00 GMT.
Le marché semble désormais pencher vers un maintien de la politique actuelle, soit une hausse mesurée de la production de 400.000 barils par jour en décembre.
De plus, "de nombreux membres (de l'OPEP+) opèrent déjà à la limite de leur capacité de production", souligne Ricardo Evangelista, analyste d'Activtrades, un facteur qui pousserait également les producteurs à s'en tenir à leur stratégie actuelle.
"Avec la perspective du retour du pétrole iranien sur les marchés, il est peu probable que les membres de l'OPEP acceptent de pomper davantage de pétrole", ajoute-t-il.
Les négociations sur le nucléaire iranien pour sauver l'accord conclu en 2015, censées empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique - accord que les États-Unis ont dénoncé unilatéralement en 2018 - reprendront le 29 novembre à Vienne.
Une issue favorable signerait, en toute logique, le retour à moyen terme de Téhéran sur le marché de l'or noir, ce qui pourrait se traduire par un supplément d'offre de l'ordre de 2 millions de barils par jour.
(c) AFP