Le pétrole avance à tâtons sans signaux de l'Opep+
Vers 10H25 GMT (11H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 0,07% par rapport à la clôture de la veille, à 84,77 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de décembre était quasi stable, avançant de 0,01% à 84,06 dollars.
Les investisseurs attendent pour se positionner la réunion ministérielle des producteurs de l'OPEP+ qui se tiendra par visioconférence jeudi, avec pour objectif de décider de leur niveau de production au cours du mois de décembre.
Le marché table pour le moment sur un maintien de la politique actuelle, à savoir une augmentation mesurée de 400.000 barils quotidiens pour le dernier mois de l'année.
A ce rythme-là, l'alliance qui laisse toujours plus de 4 millions de barils sous terre chaque jour reviendra à son niveau d'avant pandémie dans près d'un an.
Une échéance que beaucoup de ses clients, qui poussent à une ouverture plus franche des vannes pour soulager leur facture, jugent trop lointaine.
Le fait que "la Russie, l'Arabie saoudite et d'autres grands producteurs ne pompent pas davantage de pétrole (...) n'est pas juste", a par exemple déploré dimanche soir le président américain Joe Biden, en marge du sommet du G20 à Rome.
D'autres nations gourmandes en or noir comme l'Inde et le Japon poussent aussi l'OPEP+ à réagir.
"Compte tenu de l'intensité de la pression exercée par la Maison Blanche, nous n'excluons pas que l'Arabie saoudite puisse donner son feu vert à une augmentation supérieure aux 400.000 barils par jour" attendus par le marché, avance Helima Croft, de RBC.
(c) AFP