Le pétrole grimpe après les stocks américains, le WTI au plus haut en sept ans
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a atteint en clôture un plus haut depuis octobre 2014, bondissant de 91 cents ou 1,09% à 83,87 dollars.
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre a gagné 74 cents ou 0,86% à 85,82 dollars par rapport à la clôture de la veille à Londres.
Une hausse de l'ordre de 2 millions de barils était attendue par les analyste, selon les chiffres compilés par Bloomberg.
Autre signe positif pour la demande et l'activité de la première économie mondiales, les réserves américaines d'essence ont fondu de 5,4 millions de barils alors qu'un repli de seulement 950.000 barils était attendu.
Pour James Williams de WTRG Economics, ce rapport sur les stocks "constitue une image très positive de l'activité économique, en dépit des hauts prix de l'essence et du pétrole".
L'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, avait fait état la veille d'une hausse de 3,3 millions de barils mais ses estimations sont généralement jugées moins fiables.
Les stocks de brut sont scrutés de près par le marché, la vitesse à laquelle ils se réduisent aidant à apprécier l'ampleur du déficit entre l'offre, contrainte, et la demande, solide.
Les investisseurs ont également regardé du côté de la Chine.
Le premier importateur et deuxième consommateur de brut au monde a rendu compte en début de semaine d'un ralentissement net de sa croissance au troisième trimestre.
Il envisage par ailleurs d'intervenir pour faire baisser les prix du charbon, dont la flambée contribue à de multiples pénuries d'électricité dans le pays qui pénalisent la reprise économique.
Cela "pourrait exercer une pression considérable sur le prix du charbon et inverser le report sur la demande de pétrole", rapportait plus tôt dans la journée Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
(c) AFP