🛢️USA: les stocks de pétrole et d'essence baissent, les cours montent
Selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les stocks de brut ont baissé de 0,4 million de barils durant la semaine achevée le 15 octobre. Les analystes s'attendaient à des stocks de brut en hausse de 2 millions de barils.
Les réserves d'essence ont fondu de 5,4 millions de barils alors qu'un repli de 950.000 barils était attendu. Les stocks de produits distillés, comme le fioul ou le gazole, sont aussi tombés de 3,9 millions de barils contre un recul de 1,150 million de barils attendus.
A Londres, le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre montait de 18% à 85,22 dollars, tandis qu'à New York le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 0,27% à 83,18 dollars.
La veille, l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, avait estimé au contraire que les réserves de brut étaient en hausse de 3,3 millions de barils.
Pour James Williams de WTRG Economics, ce rapport "constitue une image très positive de l'activité économique, en dépit des hauts prix de l'essence et du pétrole".
Selon l'analyste, la hausse des cours en réaction mercredi à la publication de ces données restait modeste voire "sans rapport" avec cette diminution des stocks, "peut-être à cause de la forte montée des cours pétroliers depuis le début de l'année".
La production américaine a très légèrement diminué à 11,3 millions de barils par jour (mb/j) contre 11,4 mb/j la semaine d'avant.
Les raffineries ont fonctionné à 84,7% de leur capacité, un taux inférieur à la normale.
Les importations ont diminué de 169.000 barils par jour à 5,8 mb/j. Les exportations, elles, ont augmenté de 546.000 barils par jour à 3 mb/j.
La consommation moyenne globale de produits pétroliers a nettement augmenté par rapport à la semaine dernière, s'établissant à 21,8 mb/j contre 19,8 mb/j la semaine d'avant.
(c) AFP