Le pétrole bloqué en marche avant, nouveau plus haut en trois ans du Brent
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre gagnait 0,98% par rapport à la clôture de jeudi, à 84,82 dollars à Londres.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a atteint peu avant 9H00 GMT 85,10 dollars, une première depuis le 10 octobre 2018.
En hausse d'environ 3% sur la semaine, les deux contrats de référence en Europe et aux États-Unis devraient boucler ce soir leurs sixième et huitième hausse hebdomadaire, respectivement.
Les cours du brut sont "soutenus par la teneur haussière du rapport mensuel de l'AIE publié hier", estime Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a relevé jeudi ses prévisions pour la demande mondiale de pétrole en 2021 et 2022, pariant sur un fort appétit pour le brut en remplacement du gaz et du charbon devenus hors de prix.
La crise énergétique mondiale pourrait au total soutenir la demande de brut à hauteur de 500.000 barils supplémentaires par jour par rapport à la normale, calcule l'AIE.
"Même si la production continue d'augmenter comme prévu au cours des prochains mois, le marché pétrolier sera sous-approvisionné d'environ un million de barils par jour au quatrième trimestre", note M. Fritsch.
La baisse du dollar, de l'ordre de 0,6% ces trois derniers jours face à un panier de monnaies, porte également les prix du brut, rendus moins coûteux aux investisseurs munis d'autres devises.
La hausse des prix du gaz jeudi, après une récente accalmie, a aussi "renforcé les perspectives de la demande de produits pétroliers", relève Stephen Brennock, de PVM.
Le marché de référence du gaz européen, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, se relâchait vendredi en abandonnant vers 09H15 GMT 6,53%, à 95,50 euros le mégawattheure (MWh).
Il a atteint un record historique le 6 octobre à 162,12 euros.
(c) AFP