Le pétrole proche de ses sommets, la Russie estime 'rationnelle' l'idée d'un Opep du gaz
Vers 13H55 GMT (15H55 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre gagnait 0,55% par rapport à la clôture de la veille, à 83,64 dollars à Londres.
Les cours du baril s'approchaient ainsi des sommets de lundi, quand le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. avait atteint 84,60 dollars, un pic depuis octobre 2018 et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. 82,18 dollars, un plus haut depuis octobre 2014.
"Les cours du pétrole atteignent leurs sommets depuis des années alors que les pénuries de gaz naturel, GNL et charbon soutiennent la demande de pétrole, ce qui pourrait maintenir le marché en déficit jusqu'à la fin de l'année au moins", note l'AIE dans son rapport mensuel.
"Ceux qui voulaient la confirmation que le marché va être tendu sur les prochains mois n'ont qu'à lire ce rapport", commente Stephen Brennock, analyste chez PVM: "La prévision d'un bond saisonnier de la demande pour des sources de carburant en hiver et avec le passage potentiel du gaz au pétrole devrait soutenir la demande de brut".
Les investisseurs attendent aussi jeudi les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves commerciales.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut sont attendus en hausse de 1,05 million de barils, ceux d'essence d'un million de barils et ceux d'autres produits distillés en baisse d'un million de barils.
Du côté du gaz, le marché de référence européen, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, gagnait 5,21% à 98,49 euros le mégawattheure (MWh).
Il a atteint un record historique le 6 octobre à 162,12 euros, et reste en hausse de plus de 600% sur un an malgré une correction causée par l'assurance du président russe Vladimir Poutine qu'il répondrait à la demande européenne.
Le vice-premier ministre russe Alexandre Novak et le ministre saoudien de l'Energie Abdelaziz ben Salmane, qui estiment que l'alliance de l'Organisation des pays producteurs de pétrole et de ses alliés (OPEP+) protègent le marché de l'or noir contre une telle volatilité, ont affirmé jeudi se pencher sur l'idée d'un OPEP du gaz.
Lors d'un forum énergétique à Moscou, M. Novak a estimé que réguler le marché du gaz sur le modèle de l'OPEP+ était une idée "rationnelle", mais ajouté qu'il fallait "y travailler plus en détail", selon des propos rapportés par l'agence russe Ria Novosti.
(c) AFP