Le pétrole marque une pause face aux risques d'inflation et une demande revue en baisse par l'opep
Vers 14H10 GMT (16H10 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre abandonnait 1,10% par rapport à la clôture de mardi, à 82,50 dollars à Londres.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a culminé lundi à 82,18 dollars et le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. à 84,60 dollars, une première pour les deux contrats de référence de part et d'autre de l'Atlantique depuis respectivement octobre 2014 et octobre 2018.
Les prix du brut "se détendent", constate Ricardo Evangelista, analyste d'ActivTrades, car "les coûts énergétiques actuels, élevés, peuvent finir par avoir un effet pervers sur le prix du baril en accélérant l'inflation et en ralentissant le rythme de la reprise" économique.
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a par ailleurs revu à la baisse son estimation pour 2021 de la demande pétrolière mondiale, qui a été moins soutenue que prévu jusqu'à présent malgré de solides perspectives pour la fin d'année.
Interrogé sur un pétrole à 100 dollars le baril, le président russe Vladimir Poutine a jugé l'hypothèse "tout à fait possible" mercredi à l'ouverture d'un forum énergétique à Moscou, des propos qui ont cependant laissé le marché de glace.
M. Poutine a par ailleurs assuré que l'alliance OPEP+, dont la Russie fait partie, faisait "tout son possible pour stabiliser le marché du pétrole".
Le marché de référence du gaz européen, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, gagnait de son côté 6,24% à 91,04 euros le mégawattheure (MWh).
Il a atteint près du double de ce prix le 6 octobre, avec un record historique à 162,12 euros.
Les experts de la banque suisse UBS estiment "que les prix européens et ceux du gaz naturel liquéfié (GNL) resteront très élevés et volatils cet hiver", l'aiguillon principal étant "les conditions météorologiques" dans l'hémisphère nord.
Le prix au comptant est également à la merci des autorités russes qui ont soufflé ces derniers jours le chaud et le froid sur le marché du gaz européen.
Abordant ce sujet mercredi, M. Poutine a jugé "très important" de stabiliser le marché du gaz, dont il est l'acteur clé, en insistant sur le fait que la Russie était un partenaire "fiable" qui a respecté toutes ses "obligations contractuelles", et qui n'est donc pas responsable de l'envolée des cours.
(c) AFP