Le pétrole marque une pause face aux risques d'inflation que son prix élevé engendre
Vers 09H35 GMT (11H35 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre abandonnait 0,54% par rapport à la clôture de la veille, à 82,97 dollars à Londres.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a culminé lundi à 82,18 dollars et le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. à 84,60 dollars, une première pour les deux contrats de référence de part et d'autre de l'Atlantique depuis respectivement octobre 2014 et octobre 2018.
Les prix du brut "se détendent", constate Ricardo Evangelista, analyste d'ActivTrades, car "les coûts énergétiques actuels, élevés, peuvent finir par avoir un effet pervers sur le prix du baril en accélérant l'inflation et en ralentissant le rythme de la reprise".
Pour calmer la surchauffe des cours du brut, "il est possible que le gouvernement américain utilise ses réserves stratégiques de pétrole", conjecture Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Le marché de référence du gaz européen, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, gagnait de son côté 6,77% à 91,50 euros le mégawattheure (MWh).
Il a atteint près du double de ce prix mercredi dernier, avec un record historique à 162,12 euros.
Les experts de la banque suisse UBS estiment "que les prix européens et ceux du Gaz naturel liquéfié (GNL) resteront très élevés et volatils cet hiver", l'aiguillon principal étant "les conditions météorologiques" dans l'hémisphère nord.
Le prix au comptant est également à la merci des autorités russes qui ont soufflé ces derniers jours le chaud et le froid sur le marché du gaz européen.
"S'il y a des demandes (supplémentaires de gaz, ndlr), cela pourra uniquement passer par de nouvelles conditions contractuelles", a prévenu mercredi le ministre de l'Energie russe Nikolaï Choulguinov dans une interview accordée à la chaîne Rossïia-24.
(c) AFP