Le pétrole approche de ses sommets dans un marché de l'énergie volatil
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre gagnait 1,23% par rapport à la clôture de mercredi, à 82,96 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de novembre prenait 1,23% à 79,28 dollars, effleurant les 80 dollars qu'il n'a pas atteint depuis 2014.
En milieu de semaine, les cours du brut avaient connu un soudain recul alors que les réserves d'or noir des États-Unis avaient augmenté plus que prévu sur une semaine.
Mais les inquiétudes sur un possible affaiblissement de la demande du premier consommateur mondial n'ont pas duré: "Les États-Unis importent à tout va", commente Stephen Brennock, analyste chez PVM, qui note que la production locale n'accélère pas assez vite pour répondre à une demande bien plus robuste qu'en 2020.
"Je continue de penser que toute baisse des prix ne durera pas, étant donné l'appétit mondial pour l'énergie", abonde Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.
La flambée des cours du gaz en Europe et en Asie profitent au pétrole.
Après plusieurs séances de montagnes russes, le cours du gaz européen reprenait son souffle: le marché de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, qui a atteint mercredi un sommet à 162,12 euros le mégawattheure (MWh) et avait sombré jeudi à 81,07 euros, se stabilisait vendredi, en hausse de 2,94% à 99,25 euros.
Le président russe Vladimir Poutine avait aidé à calmer les ardeurs du marché en laissant entendre que la Russie pourrait stabiliser le marché global. "Nous pouvons atteindre un record de livraison de nos ressources énergétiques vers l'Europe, y compris de gaz", a-t-il affirmé.
Mais "avec la Chine sur le marché pour se fournir de l'énergie +à tout prix+, et les problèmes d'approvisionnnements de l'Europe, les annonces russes ne pouvaient avoir qu'un effet temporaire", ajoute M. Halley.
(c) AFP