Le pétrole marque une petite pause, le gaz flambe de nouveau
Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre était en baisse de 0,35% par rapport à la clôture de la veille, à 82,27 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de novembre abandonnait 0,44% à 78,58 dollars.
Le pétrole "bénéficie des incertitudes concernant les approvisionnements en énergie, car les réserves de charbon, de gaz naturel et de brut semblent se resserrer", explique Naeem Aslam, analyste d'Avatrade.
La réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l'accord OPEP+ lundi "n'a fait qu'exacerber le problème" reprend-il, car le groupe n'a pas décidé d'ouvrir les vannes d'or noir autant que le marché pouvait l'espérer.
Suivant son plan de juillet, le cartel s'est contenté d'une augmentation de la production globale mensuelle de 400.000 barils par jour pour novembre.
L'augmentation de près d'un million de barils des stocks de brut aux États-Unis rapportée mardi par l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, contribuait à ralentir l'envolée récente des cours du brut.
L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), aux estimations jugées plus fiables sur cette évolution hebdomadaire, publiera ses propres chiffres sur les stocks plus tard dans la journée.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, ils sont également attendus en hausse d'un million de barils.
Les stocks de brut sont scrutés de près par les observateurs et acteurs de marchés, la vitesse à laquelle ils se réduisent aidant à apprécier l'ampleur du déficit entre l'offre, contrainte, et la demande, solide.
Le marché du gaz connaissait de son côté une nouvelle séance très active: le marché européen de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, affichait une hausse de 30,15% à 151,00 euros le mégawattheure (MWh) vers 09H05 GMT.
Pour expliquer cette hausse, les analystes d'ING évoquent un ensemble de facteurs composés "de prix élevés de l'électricité, de faibles stocks de gaz dans le monde entier, d'une offre limitée en provenance de Russie et la possibilité d'un hiver plus froid".
"La demande est forte alors que l'offre est plus lente à réagir", reprennent-ils dans une note quotidienne.
(c) AFP