Le pétrole galvanisé par l'Opep+
Vers 09H55 GMT (11H55 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre était en hausse de 0,58% par rapport à la clôture de la veille, à 81,73 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de novembre engrangeait 0,40% à 77,93 dollars.
L'alliance composée des treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de dix alliés a "confirmé l'ajustement à la hausse de la production globale mensuelle de 400.000 barils par jour pour novembre" dans un communiqué publié à l'issue d'un sommet ministériel par visioconférence.
Si cette décision est la suite logique de la politique de l'alliance décidée en juillet, elle n'en a pas moins pris le marché par surprise puisqu'elle "a été adoptée en dépit des appels en faveur d'une hausse plus importante de la production dans un contexte de pénurie énergétique mondiale croissante", remarque Lukman Otunuga, analyste de FXTM.
"Bien que le bond des prix du pétrole soit une bonne nouvelle pour l'OPEP+, la politique du cartel menace d'accroître les tensions entre les principaux consommateurs d'énergie, en particulier ceux qui sont confrontés à une forte inflation", reprend-il.
La télévision publique saoudienne El-Ekhbariya se félicitait mardi du "leadership saoudien au sein de l'OPEP" qui a permis de "surmonter remarquablement l'effondrement des prix en 2020 en raison de la pandémie et de la faible demande de pétrole".
(c) AFP